Le Relais
En voyage, on s´arrête, on descend de voiture;
Puis entre deux maisons on passe à l´aventure,
Des chevaux de la route et des fouets étourdi,
L´oeil fatigué de voir et les corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse e verte,
Une vallée humide et de lilas couverte,
Un ruisseau qui mormure entre les peupliers,-
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés!
On se couche dans l´herbe et l´on s´écoute vivre,
De l´odeur du foin vert à loisir on s´envivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux...
Hélas! une voix crie: "En voiture, messieurs!"
"De viaje, uno se para, uno baja del coche;
Después, entre dos casas, se sale a la ventura,
Caballos, aturdidos de la ruta y los látigos,
Con los ojos cansados y el cuerpo entumecido.
Y he aquí, de repente, silencioso y verde,
Un valle humedecido y cubierto de lilas,
Un arroyo que susurra entre los álamos,
¡Y la ruta y el ruido pronto son olvidados!
Uno se echa en la hierba y se siente vivir,
Del olor a heno verde uno se embriaga a gusto,
Y, sin pensar en nada, uno mira a los cielos...
¡Ay! Una voz proclama: - ¡Al coche, señores!-
En voyage, on s´arrête, on descend de voiture;
Puis entre deux maisons on passe à l´aventure,
Des chevaux de la route et des fouets étourdi,
L´oeil fatigué de voir et les corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse e verte,
Une vallée humide et de lilas couverte,
Un ruisseau qui mormure entre les peupliers,-
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés!
On se couche dans l´herbe et l´on s´écoute vivre,
De l´odeur du foin vert à loisir on s´envivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux...
Hélas! une voix crie: "En voiture, messieurs!"
"De viaje, uno se para, uno baja del coche;
Después, entre dos casas, se sale a la ventura,
Caballos, aturdidos de la ruta y los látigos,
Con los ojos cansados y el cuerpo entumecido.
Y he aquí, de repente, silencioso y verde,
Un valle humedecido y cubierto de lilas,
Un arroyo que susurra entre los álamos,
¡Y la ruta y el ruido pronto son olvidados!
Uno se echa en la hierba y se siente vivir,
Del olor a heno verde uno se embriaga a gusto,
Y, sin pensar en nada, uno mira a los cielos...
¡Ay! Una voz proclama: - ¡Al coche, señores!-
1832
Gérard de Nerval
Póemas diversos
Póemas diversos
1 comentario:
¡Excelente! Ulises
Publicar un comentario